Le groupe tire son nom du mystique irlandais Saint Vrandan, qui, au Vème siècle, s’aventura dans un voyage parcourant l’Océan Atlantique. Il donna naissance à la légende de “lÎle Non-Trouvée”, connue comme San Borondon. Le mystère de l’île qui apparaît et disparaît aux marins sur la mer, est une constante sur l’île où réside le groupe: l’île de La Palma, aussi connue comme “la belle île”.
Sa silhouette se découpe précisément sur la mer se laissant voir seulement par ceux qui connaissent son secret: “pour la voir, il faut y croire”, dit le refrain. Ainsi, le nom du groupe évoque le miracle qui se produit lors de ses concerts, l’improbable certitude que quelque chose de tangible, réel et vrai s’érige, puissant de l’autre côté de la brume confuse du jour à jour. Comme sur une île impossible, le public se retrouve célébrant ce moment magique de se voir immergé et enchanté par l’art métis.
Vrandán recueille le témoignage de ce voyage mystique-océanique et le transforme en un voyage sonore au travers des formes culturelles du monde atlantique. La Palma, est, sans aucun doute, un des épicentres du trafic d’influences culturelles du vieux monde vers l’Amérique, passant par le continent africain y revenant nourrit du métissage afro-américain.
Au travers des années, Vrandán a crée une musique de fusion qui regroupe les influences européennes, latino-américaines et africaines, se définissant comme Atlantic World fusion music. L’activité créative du groupe, née sur l’ïle de La Palma au début des années 90, se développe dans une demeure ancienne du XVIIème siècle – Finca La Principal, où se trouve son atelier musical.
Au travers de “TIME”, Vrandán nous offre plus de 50 minutes de morceaux inédits, composés en grande partie par Jorge Guerra et enrichis par l’expérimentation collective. Nous y trouvons une conjonction heureuse des éléments suivants: timbres vocaux particuliers, harmonies simples mais effectives et manières peu communes d’envisager la percussion.
En direct, ils transmettent une sensation de joie sonore irradiante et contagieuse. La voix de Maria Padrón se détache comme soliste et complémente de forme magistrale le chant de Jorge Guerra, lider vocal du groupe et guitariste. Secondé par Rodrigo Melgar à la voix, au Tres Cubano et aux flûtes; Domingo Castellano à la basse; Joni Acosta et ses impressionnants solos de guitare électrique. Les percussions sont formées par Jorge Hernández au djembé et cajon péruvien, Juan Carlos Álvarez aux bongos et congas, Gustavo Nasco aux timbales et à la tambora afroaméricaine. Pour certaines occasions, Pepetoni Tamarit à la batterie. Découvrir I’lle La Palma >>
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